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Mam'zelle l'étudiante & M'dame Prof
29 octobre 2011

Lettre ouverte

Il est 4h51, réveillée en pleine nuit il y a... deux heures. Et depuis, je ne peux me rendormir. Me tourne, retourne, tout est à l'image de mon esprit. Détraqué. Hors service. Incapable de fonctionner. Et voilà que maintenant c'est le sommeil. Je pense devenir instable.

Parce que tu aimes le raconter à des inconnus. De parfaits inconnus qui te donnent un semblant de vie. Pour moi, rien n'était de ma faute, pour eux, psychopathe et jalouse. Je ne sais pas d'où aurait pû venir la jalousie. Je ne suis pas une jalouse, je n'ai été une jalouse et j'ai beau farfouiller dans ma mémoire, il semblerait que nous n'ayions pas vécu la même chose ce jour là. Ou bien alors j'exprime très mal mes sentiments et mes émotions, auquel cas ce serait sincérement preuve d'instabilité, ou bien tu mens.

Deuxième solution. Te sens-tu obligé de le faire ? De choisir le mensonge ? Pourquoi ? Je comprends mieux. C'est pas très très joli de dire à une inconnue que t'as envie de serrer pour ensuite la jeter comme une sombre merde que tu n'es qu'une mauviette incapable de t'engager. Que tu n'es qu'un menteur. Parce que c'est ton sport favori, le mensonge. Comme si tu mentais à tout le monde. Tu es celui là avec un tel, un autre avec un autre, et Je est un autre mais faut pas non plus déconner quand même. Tu peux très facilement te créer des masques en ces lieux, penses-tu que l'idée m'effleure de tout faire pour détruire le reste de dignité (et je suis certaine que tu ne dois pas en avoir beaucoup). Tu mens pour paraître plus "joli". A croire que de nos jours il est impossible d'avouer ses faiblesses sans être qualifié(e) de fou/folle. Avouer ses faiblesses n'est pas être une chochotte qui chiale pour un rien, parce que t'es doué à ce jeu là, mais mentir, j'en ai assez. J'ai soupé, j'ai vu.

J'ai tout à donner, ou du moins j'avais, et tu as tout détruit, pièce par pièce, me laissant le coeur à vif. Saignée à blanc que j'ai été mon cher. Saignée. Du wirst aber doch sehen! Wart' mal! Wart' mal! La vengeance est un plat qui se mange froid, tu vas le déguster congelé. Et te péter deux trois dents au passage. Tiens, ça t'étonne ce langage peu fleuri ? Mais c'est que j'en ai assez de prendre des pincettes. Que plus jamais je me bousillerai la tronche pour faire en sorte que tu te fendes de deux trois mensonges qui me feront replonger comme une nullité sans pareille. La dignité, c'est moi et moi seule qui en est la propriétaire. Et si tu penses faire de moi une sans-coeur comme toi qui apparament n'a une aorte que pour pouvoir être maintenu en vie, tu te trompes. Je vis, mais c'est difficile.

Ce n'est pas que ce soit difficile sans toi, parce que si je te vois, je te pète ta petite tronche mon mignon. Et puis de toute manière, je te l'ai toujours dit,  "Je suis heureuse, avec toi, mais sans toi" qu'est-ce que j'ai donc pu être conne. Biensur que non que je ne suis pas heureuse avec toi, tant que j'aurais cette image devant mes yeux. Et dire que dans quelques temps, nous serons sans doute réunis sous le même drapeau estudiantin. Parce que ce n'est pas parce que nous avons les mêmes rêves que je vais m'empêcher de les vivre sous le simple prétexte que je verrai ta petite gueule 5 jours sur 7. Bon, rien qu'à l'idée j'en ai juste envie de vomir mes boyaux, mais que veux-tu, quand on choisit son présumé double, on est amenés à faire la même chose. Je ne ferai pas la connerie de ramper à tes pieds mon bon garçon, Crois-moi bien, tu passeras une année très spéciale. Et difficile. Tu as bien intérêt à t'accrocher car quand bien même je n'aie la rancune facile, là il ne s'agit plus de rancune mais de rancoeur et de dégoût. Tu m'inspires l'abject.

L'abject, parce que tu es celui qui se veut être. Mais qui n'est pas. Bim, encore une fois dans la face, les mensonges perpétuels. Ne te dis pas amateur de quelques personnes détenants la vérité, parce que toi même tu y crois. Mais y crois-tu ? Je commence à exorciser, à évaluer l'ampleur de la peine. Mais est-ce vraiment de la peine au juste ? Ne serait-ce pas tout simplement, jour après jour, mois après mois, la confirmation de plus en plus persistante que tu es manipulateur obsessionnel narcissique séducteur à deux balles ? Ne joue pas sur le terrain de la folie, mes preuves sont largement plus tangibles. Parce que toi, tu déclares ta flamme sans savoir si tu le fais à Roger 65 ans chauffeur routier à la retraite ou à une mignonne jeune femme de 22 ans. Laisse-moi rire, avant de parler de folie, le miroir existe pauvre petit chou.

Mais le fait est là, il est 5h17 et c'est pourtant moi qui suis éveillée tandis que tu dois dormir sur tes deux oreilles. Ou bien comme à ton habitude, tu traines sans savoir pourquoi tu le fais. Alors oui, bonjour la phase je suis en colère. Il paraitrait que c'est la phase numéro 2 avant l'indifférence. Et j'aimerais tant y être déjà, mais force est de constater que le chemin est encore long. Au moins, je me sens satisfaite et plutôt posée et calme à l'idée de ne plus jamais ramper comme un sombre lombric face à toi. Demande-moi de revenir, tu risques d'être bien étonné de ma réponse tant je t'en ai laissé des chances. Ah, j'aimerais que tu lises ceci, j'irai peut-être pousser le vice jusqu'à mettre un lien sur ta boîte mail en même temps que j'irai la pourrir de spams pour le Viagra. Que je suis immonde. D'ailleurs, si vous avez des conseils mes lecteurs qui supportaient cette longue plainte insomniaque, je suis preneuse. Retour du bâton, bientôt je recevrai des annonces pour consulter un psy. De toute façon, les psys ne sont que des charlatans qui sont censés m'apprendre la vie alors qu'ils ne sont, j'en suis certaine, incapables de gérer la leur.

5h23... aucune once de sommeil, et petit à petit, tout part. L'indifférence. Que je voudrais l'indifférence. En 2012/2013, 5jours par semaine. Dans les mêmes pièces, dans les mêmes couloirs, respirant le même air. Ecoutant les mêmes discours. Je sens que je ne vais pas aimer les études. Mais le mieux serait de te battre à plat de coutures sur tout ce que tu souhaites entreprendre. De toute manière, tu vas échouer comme une baleine. Non pas parce que je t'aurais écrasé, mais parce que tu en es incapable avec ta motivation proche du zéro. Quand tu seras à passer tes journées à hanter de sombres, sombres lieux, je travaillerai. Quand tu me demanderas une explication, sois assuré que soit je ne la donnerai pas, soit elle sera fausse. Je sais bien mentir aussi tu sais. Mais je suis plus intelligente, non pas parce que j'ai plus lu monsieur je me vante de tout connaître sur la vie des peuplades inconnues, mais parce que je vis. Je te propose de te reconvertir dans des études pour bosser dans les morgues ou les funérariums, avec tes semblables, les morts. Mort à l'intérieur que tu es sans le sentir mon bon. Donc oui, j'ai fonciérement absolument pas envie de me retrouver en les mêmes lieux que toi, mais non, je n'ai pas peur et je ne serai faible. Invite-moi un jour chez toi, tu auras le numéro de charme le plus abouti au monde et le plus voyant surtout. Je ferai tout pour te séduire à nouveau avant de te laisser le pantalon sur les chevilles. Que ce serait drole.

La phase de colère est somme toute plus satisfaisante. Mais elle n'est pas que colère. Elle est, et ça tu sais bien que j'avais juré ne jamais le penser, de la déception. Déçue, ce que je me foutais dans la tête non je ne serai jamais déçue parce que tu serais comblé. Mais bordel, j'ai le droit de l'être et me sens totalement légitime de l'être. Tu as tout de même réduit mon coeur à l'état d'un pruneau desséché qui aurait moisi 6 mois dans le frigo. Mais j'en ai assez de me dire que tout est encore possible à nouveau. A ce point de non retour actuellement, il serait impossible de faire marche arrière.

Alors certes, plus jamais de mon existence je ne trouverai quelqu'un comme toi. Mais pourquoi donc ai-je voulu cela ? Suis-je masochiste au fond ? Bien évidemment que je le voulais, bien entendu que je n'en ai en aucun cas besoin. Je suis prête à faire des concessions: celles de ne plus te retrouver toi, dans les yeux d'un autre, mais voir une autre personne sous un autre jour, plus ensoleillé et davantage lumineux que cette grisaille qui doit émaner de mon corps vu que je transpire le gris à travers tous les pores de ma peau. Tu sais, mon mignon, j'ai tenté. Vainement. D'en voir d'autres. De prendre un défibrilateur et de forcer le plus possible pour faire rebattre mon coeur. Mais de battre, mon coeur s'est arrêté. Oh oh, je fais dans la référence cinématographique à 5h41, que je suis douée. Cet espace bloguesque est mon exutoire, et je couche sur le clavier ce que j'aurais tant aimé te dire. Ou bien même ne pas dire. Je pense que même si j'en étais capable, je ne t'aurais même pas dit la moitié de ce que je viens de tapoter ici. Parce qu'il y aurait tant à dire, tant à écrire, tant à déverser et à crier et cracher.

Mais nous sommes le 29 octobre 2011 à 5h43 , et je viens de comprendre que l'amour a quitté mes veines. L'heure de reprendre du sommeil. Enfin. De souffler et respirer.

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Commentaires
E
Mais non, c'est une gentillette claquette toute meuuugnonne^^<br /> <br /> (Il ne me viendrait pas à l'esprit de faire du mal à une charmante et sympatique demoiselle..surtout si elle apprécie Méluch^^)
M
Bon conseil ! :) On dit que la nuit porte conseil... <br /> Mais la claque sur le fessier, ça fait bien mal ! ;)
E
"D'ailleurs, si vous avez des conseils mes lecteurs qui supportaient cette longue plainte insomniaque, je suis preneuse."<br /> <br /> Un bisous sur le front et une claque sur les fesses: VAS TE COUCHER!! ^^
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