Wait for it...
Mes joli(e)s,
Sachez qu'une visite du recteur, c'est comme si Dieu en personne se déplace. J-8 et j'ai le cerveau qui fait pire que de la bouillabaisse à l'intérieur. Genre mon cerveau ça doit être un bout de pain qui s'est égaré dans la fondue et qui se désintègre petit à petit. Que de métaphores cul-inaires dites moi. Bon, et comme ça prend du temps, d'ici là je note tout, je me constitue un petit dossier j'balance ma race tousski me sort par les trous de nez, et je vous raconterai ça point par point dans 8 jours si je suis de bonne humeur, ou un peu plus tard si j'me suis décédifiée d'ici là. Mais en tout cas, je ne suis pas contente. Sachez-le.
Scrutez dans vos téléviseurs, vous pourriez me voir apparaître telle une image subliminale et là vous n'allez pas en croire vos yeux ni même vos oreilles rapport comment je suis trop intelligente et bombasse sa race. Bon oui, j'ai perdu le fil. Toussa pour dire que je ne posterai pas passke j'ai du taff jusque derrière les fagots. Si z'êtes gentil(le)s, j'passerai dire coucou sur vos plates formes cybernétiques.
Et comment je suis trop les petits coeurs dans les yeux passke mon collègue... mon collègue syndicaliste (hééé non pas le mignon - lui est plutôt 45 ans, pas sexy mais a-do-ra-beul) m'a envoyé un mail de soutien. Et a précisé que le jour où je réussis mon concours brillamment (oui, quel mot magique, j'suis en joie) il espère que je lui passerai un coup de téléphone pour me syndiquer. J'ai dit syndiquer, pas niquer. Bande de pervers.
Sur ces douces paroles, je vous quitte mes lapins, et vous dit à très vite.
Ah, encore une chose, matez ça et rigolaillez.